Pour un
jeune, un Point Information Jeunesse est un lieu où il rencontre un
animateur qui l’accompagne dans toutes sortes de questionnements, de
recherches ou de démarches : trouver un "job" d’été, organiser un
voyage, ses vacances, travailler sur son orientation, trouver des
financements pour un projet, un moyen de déplacement pour se rendre à un
festival, parler des problèmes de drogue, de sexualité…
Pour une collectivité, un P.I.J. c’est un outil au service d’une politique en direction de la jeunesse. C’est la collectivité qui élabore son projet "éducatif " pour le P.I.J. et non l’animateur. Sans cette réflexion collective : pas de cap, pas de volonté, une boite vide.
A Brioude, le P.I.J., méprisé par les élus n’a dû sa survie durant des années que grâce à la volonté de la Mission Locale qui le portait.
Pas de politique jeunesse, pas de financement,
le P.I.J a fermé.
le P.I.J a fermé.
Repris, à la demande de l’Etat, par le centre social Déclic qui le finançait sur ses fonds propres, le P.I.J. a fini par fermer faute des moyens que la commune lui refusait.
Au milieu de communes telles qu’Issoire et St Flour qui ont des politiques de la jeunesse très volontaristes (projet jeunesse structuré et ambitieux, maison des jeunes, P.I.J., équipes d’animation…) ne pas avoir de P.I.J. cela fait vraiment "minable" ; alors, refilons le bébé à la Communauté de Communes !
Là, les mêmes causes ont produit les mêmes effets : pas de projet pour la jeunesse, pas de volonté, pas d’ambition, un animateur isolé en haut d’un immeuble inaccessible.
Nouvel échec le P.I.J. est fermé.
M. Faucher cherche une nouvelle nounou pour s’occuper de cet enfant indésiré et encombrant.
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